Le bourg chanitois fêtera saint Vincent lundi

Le bourg chanitois fêtera saint Vincent lundi
Les festivités de la saint Vincent auront lieu lundi 22 janvier au sein du bourg chanitois. Une tradition longue de 406 ans.
Organisée par la confrérie chanitoise de Saint Vincent, cette fête se veut une fidélité à un esprit d’amitié, de fraternité, et de foi. C’est une fête de tout un secteur et une occasion de remercier d’une façon ou d’une autre ceux qui font vivre leur terroir. Les festivités débuteront à 9h15 avec le couronnement des épousés de la fête. Puis aura lieu le départ de la procession pour se rendre place de la Gargouille, chez « les rendants » : la famille de Pierre Martin. La procession reviendra à l’église saint Christophe pour la célébration de la messe qui aura lieu à 10 heures. A l’issue de la messe la procession ira à la rencontre du nouveau bâtonnier de l’année : l’abbé Jean-Christophe Demard, place des Halles. Tous les membres de la confrérie des Houes d’or avec leurs insignes, les membres des diverses confréries en costumes, les amis des villages plus ou moins lointains sont invités à participer au cortège. Les réjouissances populaires auront lieu à 12 heures avec des danses traditionnelles folkloriques interprétées par les Compars de Chanitte. Il s’agira ensuite d’honorer les personnes qui maintiennent les traditions locales et encouragent la culture de la vigne et de remercier toutes les personnes qui assurent la promotion de la Haute-Saône. L’aspect fraternel a toujours animé les festivités de la saint Vincent. La saint Vincent reste un évènement haut en couleurs et apprécié de la population.

Biographies

Biographies : J’ai décidé de publier des biographies, car elles étaient, pour la plupart, introuvables sur internet. Seuls des fragments étaient disponibles. Ces biographies, je les ai longtemps cherchées et j’ai donc choisi de les faire partager. Elles peuvent encore évoluer, par de nouveaux apports. Je compte en afficher d’autres, trouvées au hasard de recherches en histoire (locale: Bourgogne, Cote D’or, canton de Fontaine-Française, Selongey, Is sur tille et Champlitte (70) ), surtout. Ces biographies concernent des personnalités importantes méconnues des grands biographes et ignorée des encyclopédies en ligne (Marie Jade mise à part). Les sources sont d’anciens » Who’s Who » (édition papier), le « Dictionnaire des Contemporains », la revue « Terroir » de la Société Historique et Touristique de le Région de Fontaine- Française (SHTRFF) , la « Petite histoire du pays de Fontaine-Française » par Pierre Rameau, édité par la « Société Historique et Touristique de le Région de Fontaine- Française » ainsi que des témoignages oraux écrits et divers recoupement et signalés au cas par cas en citant mes sources.

Liliane Corberon est décédée

Liliane Corberon est décédée

Liliane Corberon fit partie de la Société Historique et Touristique de Fontaine Française dont l’ambition était de faire la promotion de tout ce qui concernait l’archéologie et l’histoire du canton mais aussi de s’ouvrir à d’autres horizons, en particulier par le biais de voyages.

Liliane Corberon est née le 10 décembre 1929 à Saint Clément (89) à côté de Sens dans une famille ouvrière de quatre enfants
Elle a suivi une formation en secrétariat et sténodactylographie. Elle a travaillé comme secrétaire à l’usine Pont à Mousson de Sens.
Elle se maria le 3 juillet 1950 avec Olivier Corberon, originaire du même village
Elle est arrivée à Mornay en octobre 1952 pour suivre son mari nommé professeur d’enseignement technique au centre d’apprentissage de Montigny sur Vingeanne
Elle travailla quelques années comme secrétaire à la laiterie Mondia au milieu des années 50
Son fils Didier est né le 2 novembre 1956 à Dijon
Elle devint ensuite conjointe collaboratrice dans le garage fondé par son mari en 1958 à Montigny où elle s’occupe pendant 20 ans environ du débit de carburant, de la régie, du bureau de tabac et de la comptabilité.
Parallèlement, aux côtés de son mari toujours, elle s’est investie pleinement dans la naissance de la Société Historique et Touristique de Fontaine Française et de sa revue Terroir, emmenée par le docteur Henry Berger.
Elle fut pendant des décennies la cheville ouvrière de Terroir dont elle assurait la lecture au comité de rédaction, la correction des épreuves, dont elle supervisait l’édition quand elle ne mettait pas la main à la plume pour écrire des articles fruits de diverses recherches dans les archives.

Elle a eu le plaisir d’avoir trois petits enfants (Bertrand né le 20 juin 1982, Delphine née le 14 février 1986, Enguerran né le 2 mai 2001) qu’elle a vu grandir et s’épanouir et qui gardent de leur grand-mère plein de petits et de grands souvenirs.
Elle est décédée le 28 janvier, ses obsèques ont eu lieu le 1er février.

Dans le même ordre d’idées, elle a participé activement à la réalisation du catalogue du musée Baron Martin de Gray où elle s’est rendue à son plus grand plaisir de façon hebdomadaire pendant de nombreuses années. Ses deux passions que furent la lecture et la musique classique ont largement occupé sa retraite jusqu’à ce que récemment ses forces déclinent pour de bon et que son état de santé s’aggrave.

Fontaine Française : La mémoire du Terroir

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Jean Pierre Bernardet, colonel en retraite, est féru d’histoire, il est président de la Société Historique de Fontaine-Française (SHTRFF).

Jean-Pierre Bernardet préside la SHTRFF, une société animée par le gout de l’histoire locale. Rencontre
Jean Pierre Bernardet, 74 ans, est doté d’une solide formation. Scolarisé tout d’abord chez les frères des écoles chrétiennes à Saint Joseph à Dijon, en 1954, il rejoint l’école militaire préparatoire technique de Tulle (19), ensuite il rejoint Fontainebleau,, où le suit le peloton de sous-officier, et rejoint Le Mans pour préparer le concours des élèves officiers d’active. Il est reçu et revient à Fontainebleau pour suivre le cursus d’officier de l’armée française (troupes coloniales). En 1965 sa première affectation à Dinan (22). A la suite de nombreuses affectations en France et à l’étranger et de 19 déménagements, il termine sa carrière militaire en 1993, comme délégué militaire à Macon (71), au grade de colonel. Il fait alors valoir ses droits à la retraite. Ce parcours lui a forgé le caractère et donné le gout des responsabilités, ce qui lui servira toujours dans ses activités. Enfin, une opportunité mène sa famille à Fontaine-Française.
Parrainé par Madeleine Goguey, il devient adhérent de la SHTRFF (alors dirigée par Olivier Corberon) en 1996 et est devenu président en 2006 après le décès de Michel Carpentier. Le gout de l’histoire et de la convivialité l’ont amené à ce poste.
‘Mon but est de faire perdurer l’action du docteur Berger qui a fondé la SHTRFF, qui était à la fois humaniste et avant-gardiste en se lançant dans la recherche des souvenirs et des beautés touristiques, plus positives et moins décevantes que toutes les polémiques qui nous environnent. Il s’agit également de laisser une traces pour les chercheurs à venir afin qu’ils puissent faire avancer leurs travaux. » : confie Jean-Pierre Bernardet
 » Nous avons beaucoup de projets pour Terroir la revue de la SHTRFF. Le numéro 154 comprendra l’histoire des rues de Fontaine-Française des origines à nos jours. De nombreux autre sujets sont à l’étude : les édifices religieux, les sources, les monuments aux morts du Val de Vingeanne, les commerçants de Fontaine-Française, la flore et la faune sauvage locale et le patrimoine local en général. » : précise le président de la SHTRFFF

Samedi 26 novembre à 18 heures à la salle polyvalente de Fontaine-Française se déroule l’assemblée générale de la SHTRFF.

Un « Terroir » dédié aux poilus

Après la cérémonie du 11 novembre, Jean-Pierre Bernardet, président de la Société historique et touristique de la région de Fontaine-Française, a présenté un numéro spécial de la revue Terroir dédié aux poilus. Celui-ci a été réalisé à partir de carnets authentiques de deux ­soldats du département ayant tous deux rejoints le 21e régiment d’infanterie de Langres et participé aux combats.

Jean-Pierre Bernardet a précisé : « Nous préférons, pour ce qui nous concerne, évoquer, en ce 11 novembre, le 96e anniversaire de l’armistice de 1918. C’est en effet à cette date qu’ont pris fin quatre longues années de souffrances. La Société historique se devait, à l’occasion de cette commémoration, de rendre hommage à nos poilus et de rappeler le sacrifice de ceux dont les noms sont inscrits sur nos monuments.

« Nous disposions d’un document photocopié : les carnets de guerre de Charles Magnien et d’une autre source, le carnet de guerre d’un poilu de Fontaine-Française, Léon Guillaume, tous deux ayant été mobilisés le même jour au 21e RI de Langres.

« Le comité de rédaction, autour de Catherine Baradel, s’est mis au travail, l’objectif étant d’utiliser au mieux ces documents inestimables pour témoigner du vécu par nos deux poilus bourguignons de la guerre, leur guerre. »

Et d’ajouter : « La plume de Pierre Rameau, les superbes prises de vues d’Hervé Robert, l’œil exercé des correcteurs, sans oublier le talent de Didier Martory, notre imprimeur avec qui nous travaillons depuis l’an 2000, ont permis d’aboutir à ce n° 149 de Terroir qui leur est entièrement dédié. »

Cette présentation a été suivie de l’apéritif offert par la municipalité de Fontaine-Française.

Fontaine-Française : présentation du nouveau numéro de la revue Terroir

Fontaine-Française : présentation du nouveau numéro de la revue Terroir
Lors du dernier conseil d’administration de la Société historique et touristique de la région de Fontaine-Française (SHTRFF), présidée par Jean-Pierre Bernardet, le n° 149 de la revue Terroir a été présenté. Il s’agit d’un numéro spécial dédié au premier conflit mondial intitulé : Nos poilus.

Le comité de rédaction de la revue, éditée par la Société historique et touristique de la région de Fontaine-Française, s’est réuni de nombreuses fois afin de préparer ce numéro spécial dédié aux poilus. Celui-ci sera réalisé à partir de carnets authentiques de deux ­soldats du département ayant tous deux rejoints le 21e régiment d’infanterie de Langres et participé aux combats.

Cet ouvrage sera présenté le 11 novembre, dans le ­cadre du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale. Il sera vendu 12 € aux non-adhérents et sera distribué par le circuit habituel aux adhérents.

L’assemblée générale de la SHTRFF se tiendra dans la salle polyvalente, le samedi 29 novembre à 18 heures et sera suivie d’un repas dansant animé par l’orchestre de Christian Roy et les Galagos avec trois musiciens, dont Jean-Marie à la trompette.

Jean-Pierre Bernardet a proposé des projets culturels, à savoir une conférence et une sortie à l’auditorium.

Prochains rendez-vous : 10 janvier, galette des Rois à Bourberain ; 15 février, repas crustacés. De plus, un grand voyage est à l’étude. La cotisation 2015 sera portée à 18 €.

L’amoureux des mots

L’amoureux des mots 10
Entre ses réjouissances, il n’était pas un jour sans penser à son grand père décédé récemment : Agriculteur de la Vingeanne, il pourrait sembler avoir eu un parcours « simple »… Ce serait alors oublier la guerre, la résistance, et surtout l’adaptation à la mécanisation de la vie agricole et de l’étiolement inéluctable de son monde…

Ce paysan bourguignon, né en 1921, avait connu deux crises économiques mondiales majeures et une guerre mondiale. Ce qui l’avait marqué dans l’exercice de son métier d’agriculteur, c’était le passage de l’agriculture traditionnelle à l’agriculture industrielle née de la mécanisation et de l’intégration dans les circuits économiques intégrés liés à la consommation de masse.

Lorsqu’il naquit, en 1921, dans son village, il n’avait ni électricité (elle est apparue en 1933), ni eau courante (il faudra attendre 1965). Une seule personne possédait une voiture, c’était l’instituteur.

Les paysans travaillaient avec des chevaux, et pratiquaient l’assolement triennal avec jachère. La polyculture élevage était pratiquée dans vallée de la Vingeanne natale. Chaque exploitation possédait son troupeau de vaches, quelques ouvrées de vigne et même une houblonnière. Le houblon s’est développé en Bourgogne après la guerre de 1870 et l’annexion de l’Alsace Lorraine.

La production de la ferme était consacrée aux besoins de la famille et du cheptel. Ils produisaient leurs propres semences, seul le surplus de la récolte était vendu. La plupart des aliments consommés par la famille du fermier étaient produits sur la ferme. Le repas était composé d’une potée quotidienne et d’œufs, pommes de terre, cancoillotte le soir. Le dimanche était le jour du bœuf bouilli ou de la volaille de la ferme.
La majorité du matériel agricole était alors fabriqué par de petits artisans : charrons, maréchaux ferrants, bourreliers, cordonniers, meuniers gravitant autour du monde des laboureurs avec une vie semblable à eux. Les derniers faucheurs disparurent avec la première guerre mondiale. L’industrialisation pointe déjà son nez avec les batteuses, les faucheuses et les lieuses fabriquées en usine et tractées par des chevaux. La société n’avait connu qu’une évolution lente étalée sur plusieurs siècles.

La révolution agricole corolaire à la modernisation du pays n’était guère arrivée somme toute qu’après la seconde guerre mondiale et la mise en application du plan Marshall. Les premiers tracteurs étaient arrivés à la fin des années 40, l’outillage tracté a suivi. L’usage des engrais arriva, puis vint en suite logique le temps de l’usage des pesticides, insecticides, fongicides.

Le grand bouleversement fut le remembrement à cause de l’abandon de l’assolement triennal avec jachère. De grandes parcelles sont constituées, difficilement exploitables avec un cheval.

L’impact sur le paysage fut grand avec la disparition des haies et des bosquets et la transformation de certains en fossés puis en émissaire de drainage. La polyculture-élevage perdit du terrain face à l’extension de la grande culture dans la vallée, certaines exploitations se spécialisant dans les grandes cultures, en particulier la culture céréalière.

D’une vingtaine d’agriculteurs dans son village, seule quatre exploitations subsistent de nos jours.

Jeune homme il avait effectué plusieurs séjours à la ferme à Boussenois chez sa tante et son oncle où il a été très bien accueilli. Ces moments passés sur une autre exploitation agricole contribuèrent à le former professionnellement, complétant ce que son père lui avait enseigné. Autrefois le jeune paysan apprenait son métier sans s’en rendre compte au fil des jours et des saisons avec ses parents. Il reprit la ferme familiale en 1954, travaillant avec les chevaux uniquement jusqu’en 1976. Il avait été l’un des derniers agriculteurs du canton à avoir travaillé avec les chevaux de traits. Il a conservé ses chevaux jusqu’à sa retraite en 1981.Comme tous il a été contemporain de la modernisation de la France et des pays occidentaux en général.

Paysan à l’ancienne, ancien résistant, passionné d’histoire, attaché au terroir et aux traditions. Il a été à la fois acteur de l’histoire et passeur de mémoire.

Numéro spécial

Mercredi, le comité de rédaction de la revue Terroir, éditée par la Société historique et touristique de la région de Fontaine-Française, s’est réuni afin de préparer un numéro spécial dédié aux poilus. Celui-ci sera réalisé à partir de carnets authentiques de deux soldats du département ayant tous deux rejoints le 21e régiment d’infanterie de Langres et participé aux combats. Cet ouvrage sera présenté le 11 novembre, dans le cadre du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale.