50 nuances de Gray

50 nuances de Gray

Gray, est la ville la plus proche, de la vallée de la Vingeanne. Gray est une ville méconnue. La Saône et les quais sont magnifiques l’été. Pourtant, au niveau national, malgré les efforts des élus, on en parle peu. Lorsqu’on en parle au niveau national c’est pour un fait divers hors norme, ou pour ses orages. Son musée, son festival Rolling Saône, sont renommés. Ce qui est vrai pour Gray, l’est aussi pour la Haute-Saône. La Vingeanne située en Côte d’Or a le même problème, un déficit de notoriété. Les gens connaissent Dijon, Langres, cependant au niveau national, on situe mal Gray, la Vingeanne, Fontaine-Française ou sa voisine Champlitte. Is-sur-Tille est connue des amateurs de mots croisés. Culmont-Chalindrey est connue des voyageurs de la SNCF. Mais combien d’usagers de l’autoroute font un crochet par Gray ou la vallée de la Vingeanne, toute proche. Alors, lors des congés, sur l’autoroute des vacances, amis voyageurs vous pouvez aller voir du côté de la Vingeanne, de la Saône ou du Salon, vous serez dépaysés et bien accueillis.

Petite histoire de l’agriculture à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.

Lorsque les premiers hommes arrivèrent dans la vallée de la Vingeanne, ils virent une rivière entourée de forêts. Tout naturellement, ils s’établirent, hors de portée des crues. Les hommes du Néolithiques étaient présents à La Romagne. Les gallo-romains établirent trois villae, une en Violata (à gauche sur le coteau en allant à Montigny-sur-Vingeanne, lorsque l’on quitte Saint-Maurice-sur-Vingeanne), une à La Romagne, et une au Crepôt. Un cimetière Mérovingien existait en Mont Maurois. A l’époque chrétienne un sanctuaire fut établi sur un monticule, au pied d’une source. Il fut placé sous le vocable de Saint-Maurice. Le second patron fut saint Guérin, puis saint Blaise.  Sanctus Mauritius-super-Vingeannam  dépendait de l’évêché de Langres. La commanderie des Templiers de la Romagne fut établie en 1144. En 1227, dame Ynglette d’Orain et Agnès de Saint-Maurice firent des donatio pro remedio animae (donations pour le repos de leur âme), une terre et un moulin furent donnés aux Templiers. Jean de Courchamp fit également une donation aux dits Templiers. Ils devinrent seigneurs de Saint-Maurice. La Corvée de Saint-Maurice, et celle de La Romagne appartenaient à ces moines soldats.

Après 1314, la commanderie des Templiers passa aux mains des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.

A l’époque de l’Ancien Régime, le finage de Saint-Maurice-sur-Vingeanne était divisé en plusieurs secteurs. Il y avait les bois du seigneur, et les bois communaux, les terres appartenant directement au seigneur comme les lieux-dits : La Corvée  et les terres soumises au cens. Le finage était divisé en trois épies ou soles : l’épie de Changevelle, l’épie de Genevrand et l’épie de La Romagne. Ces trois soles voyaient les cultures tourner sur trois ans. L’épie qui n’était pas cultivée, dans le cadre de l’assolement triennal avec jachère, était appelée : le sombre. Au XIXème siècle des cultures industrielles comme celle du chanvre et du houblon, firent leur apparition sous l’impulsion des grands propriétaires  comme monsieur Chambure. Les travaux d’Olivier de Serres sur la rotation des cultures et le cercle vertueux de l’agriculture ne furent mis en pratique qu’après la Révolution française et la redistribution des terres après la vente des biens du clergé comme bien nationaux, et même bien plus tard avec l’apparition de l’agriculture industrielle.

A Saint-Maurice-sur-Vingeanne, l’unité de mesure était le journal. Un journal valait 34 ares 28, c’était la surface de terre labourable par un homme en journée. Le nom de cette unité de mesure peut varier d’une région à l’autre et la mesure de terre également.

Lorsque l’on mesurait les surfaces d’une parcelle, on prenait deux enfants, à l’endroit où on mesurait les parcelles litigieuses, on giflait les enfants, pour qu’ils s’en souviennent toute leur vie. Georges Château et Michel Guenin,  ont subi cette pratique ancestrale, remontant à l’époque médiévale et me l’ont confié.

Pour connaitre l’histoire de l’agriculture, dans un lieu donné, il y a les terriers, les baux ruraux, les actes des tribunaux, le cadastre, la matrice cadastrale et les recensements agricoles.

Je m’attacherai à l’étude du recensement agricole de 1829, à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, comme un apprenti historien ruraliste.

En 1829, il y avait 6 chevaux entiers de trait, 50 hongres de trait, 60 jument de trait, 1 cheval de selle, 7 poulains, 8 pouliches, et aucun étalon. Il y avait 3 taureaux, 6 bœufs, et 200 vaches. Il y avait 300 moutons de race indigène. 200 porcs ont été comptés.

Au total : 130 chevaux, 209 bovins et 300 moutons !

Un propriétaire avait 7 vaches, 1 propriétaire avait6 vaches, 9 propriétaires avaient 4 vaches, 11 propriétaires avaient 3 vaches, 22 propriétaires avaient 2 vaches et 22 propriétaires avaient 1 vache.

C’était le règne de la petite propriété.

En 1837 : 375 hectares sur 1760 hectares était ensemencés en froment, 4500 hectolitres par ha ont été produits  65 hectares ont été ensemencés en seigle, 780 hectolitres ont été récoltés. 147 hectares ont été sen ensemencés en orge, 1470 hectolitres par ha ont été récoltes. 1  hectare a été ensemencé, 10 quintaux ont été récoltés.  293 hectares d’avoine ont ensemencés, 2516 hectolitres par hectare ont été récoltés. 5 hectares de légumes secs ont été ensemencés, 20 hectolitres par hectare ont été récoltés. 30 hectares de pommes de terre ont été plantés, 900 hectolitres par hectare ont été récoltés.

Pas de maïs, pas de colza, pas de soja !

1791 : assainissement de la prairie, très marécageuse.

1792 : un garde champêtre est nommé pour un salaire de 150 francs.

En 1831, il y avait 2 pâtres, l’un pour les bovins, l’autre pour les ovins et les caprins

En 1837, toujours à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, la vaine pâture est réglementée, d’une part dans la partie haute de la grande prairie, d’autre parte, la partie basse, la prairie de Vesvres  le rû d’Orain.

En 1842, le parcours du bétail est autorisé de la saint Michel à la saint André. Le canton de la Cloche, est autorisé au pacage.

La grande propriété existe, 7 propriétaires de Saint-Maurice-sur-Vingeanne sont assujettis à la taxe foncière, un de la Romagne, Victor Noel  possède le bois des Couées.

En 1839, il y a 129,5 hectares de terres labourables, 286 hectares de prés, 181 hectares de vignes, 139 hectares de chènevières, 258 hectares de jardin, 188 hectares de vergers, 139 hectares d’oseraies, 1 hectare de friches, 1 hectare de pâtis.

Les forêts ne sont pas comptées, les terres labourables sous évaluées ?

En 1855 : il y a 171 affouagistes.

1876 : la foire au houblon a lieu à Fontaine-Française.

1885 : foire au houblon à Saquenay. 1887 : suite au phylloxéra, intoduction de plans américains.

1890 : Amodiation de l’herbe des chemins.

1891 : Prime pour la destruction des hannetons.

1893 :  La grande sécheresse, les bêtes vont manger dans les bois. 910 francs sont alloués aux victimes de la sècheresse.

1893 : on dénombre 3 cultivateurs et 12 fermiers.

La château de la Romagne en 2011.

La château de la Romagne en 2011.
La réfection de la toiture d’une des tours de la porte Saint-Jean du château de la Romagne et de l’ancien bâtiment accueillant autrefois les écuries du commandeur a commencé. D’après les Chroniques de Bèze vers 1050, le chevalier Hérembert a donné à l’abbaye de Bèze des terres situées à Saint-Maurice et à La Romagne.

En 1101, Hugues Le Rouge et sa femme Reine a fait une donation à l’abbaye d’une terre à La Romagne. La Romagne, est une commanderie des Templiers, fondée vers 1144. À cette date, la Romagne n’appartient plus à l’abbaye de Bèze mais à la milice du Temple. La commanderie a été reprise après 1314 par l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La porte Saint-Jean illustre les travaux de fortifications effectuées alors. Cette porte est illustrée par les armoiries de Pierre de Boresdon, commandeur de La Romagne et conseiller de Louis XI, qui fit édifier ces fortifications.

Une statue de saint Jean est présente au centre de cette porte autrefois dotée d’un pont-levis. De grands noms se sont succédé à La Romagne : Jacques Chenu du Bellay au XVII e siècle et Claude de Saint-Simon, cousin éloigné du duc célèbre pour ses mémoires au XVIII e siècle.
Un domaine agricole fortifié

L’ordre de Malte a été propriétaire du château de La Romagne jusqu’à la Révolution. Les terres de la seigneurie s’étendaient sur près de dix-sept villages de la vallée de la Vingeanne, réparties sur les provinces de Bourgogne, de Champagne et de Franche-Comté.

La Romagne était un domaine agricole doté d’une chapelle et d’une enceinte. Ce château défendait la vallée située à la frontière avec le saint Empire, possession des Habsbourg. Percey-le-Grand, village tout proche était aux mains des Espagnols. En 1595, Henry IV a établi son camp à La Romagne, afin de mener une campagne en Franche-Comté.

La porte Saint-Jean accueille désormais des chambres d’hôtes. La Romagne est aujourd’hui un lieu paisible bordé par la Vingeanne, niché dans un écrin de verdure, de délicieux jardins dotés de plantes aquatiques se sont lovés dans les bassins de l’ancienne pisciculture. Les tours du château se mirent dans la rivière.

Inauguration de l’abreuvoir à Licey-sur-Vingeanne.

Licey-sur-Vingeanne : inauguration de l’abreuvoir en novembre 2012.
La commune a inauguré la fin des travaux de restauration et de mise en valeur du pont, de ses contreforts et de l’abreuvoir afin de conserver au cœur du village son aspect historique.
Les travaux de restauration réalisés dans la commune par l’association ont été effectués par Avenir Environnement. Quinze personnes en difficulté ont été employées sur ce chantier d’insertion.

Lors de l’inauguration de la fin de ces travaux, le maire Dominique Matiron a accueilli, parmi les nombreuses personnalités Michel Borderelle (président de la communauté de communes du Val de Vingeanne), Nicolas Urbano (conseiller général), François Sauvadet (président du conseil général), le maire Dominique Matiron, Alain Houpert (sénateur), Vincent Delatte (président Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne) et Vincent Molina (directeur d’Avenir Environnement, de nombreux maires du canton et Bénédicte Fournier, directrice technique d’Avenir Environnement.

Le conseil général a pris en charge en intégralité les coûts de main-d’œuvre. Pour acquérir les matériaux nécessaires à ces travaux, la commune a lancé une souscription publique, en partenariat avec la Fondation du patrimoine. Celle-ci est toujours ouverte aux particuliers et aux entreprises.

Les dons font l’objet d’un reçu fiscal émis par la Fondation du patrimoine, permettant aux donateurs de déduire 66 % de leur contribution de l’impôt sur le revenu. La Lyonnaise des eaux parraine cette souscription et le Crédit agricole a soutenu cette démarche.
La technique du hérisson

Cet ancien abreuvoir, situé près du moulin, à proximité du pont, permettait un accès à l’eau pour le bétail du village. C’est un des rares abreuvoirs pavés sur le cours de la Vingeanne.

Son pavage a été réalisé selon la technique du hérisson, les pierres de pavement sont disposées verticalement. Cette technique utilisée pour les routes et les écuries résistait mieux aux sabots des animaux. Il est aussi moins glissant, l’eau peut s’infiltrer facilement entre les pavés.

Aujourd’hui, l’abreuvoir accueille des chevaux de retour de promenade, autrefois il a accueilli surtout les troupeaux de vaches laitières du village.

– Les travaux ont coûté la somme de 49 340 €.

– Le conseil général a pris à sa charge 38 640 €.

– La souscription a rapporté 6 200 €.

– 2 000 € ont été octroyés par la Fondation du patrimoine.

– La commune a récupéré 1 100 € de TVA.

– La somme de 1 400 € reste à la charge de la commune.

– 2,9 % du montant des travaux sont à la charge de la commune, ce financement représente une performance pour la municipalité.

Lavoirs de Montigny-sur-Vingeanne.

Lavoirs de Montigny-sur-Vingeanne.
Montigny-sur-Vingeanne, commune associée de Montigny-Mornay-Villeneuve compte trois lavoirs. L’un est situé en contrebas du Village, deux autres sont situés de part et d’autres de la Vingeanne, près du moulin.
Celui qui est situé route de La Villeneuve près de la Vingeanne, est fermé afin d’éviter les dégradations.
Lors de la période de l’Avent, à Montigny-sur-Vingeanne, des bénévoles de Montigny, Mornay et La Villeneuve installent une crèche dans le lavoir pour la plus grande joie des petits et des grands.
C’est une manière pour les habitants du lieu de se réapproprier le petit patrimoine rural par une reconstitution festive.

Des places pour l’accueil touristique.

Des places pour l’accueil touristique.

La période estivale a déjà commencé dans le Mirebellois-Fontenois, avec, notamment, l’ouverture des grottes de Bèze et du vélorail de la Vingeanne.
L’office de tourisme de l’intercommunalité recherche actuellement une personne à l’accueil de l’antenne de Fontaine-Française. « Cela pourrait être bénéfique d’avoir une personne qui ait déjà une petite expérience dans le tourisme, explique Héloïse Mercier, directrice générale adjointe de la communauté de communes du Mirebellois et Fontenois, ou une personne qui suit une formation dans le tourisme ».

Le lavoir de Saint-Maurice-sur-Vingeanne.

Le lavoir de Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
L’ancien lavoir, situé au bord de la rivière, a la particularité de posséder 5 niveaux différents de lavage, ce qui lui permettait de fonctionner quelle que soit la hauteur des eaux.
D’après les délibérations du conseil municipal de Saint-Maurice-sur Vingeanne, le lavoir couvert a été construit par l’entrepreneur Ramelet pour la somme 3 399,80 francs. Une délibération du conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Vingeanne a autorisé sa construction le 9 novembre 1865.

Le pont de Saint-Maurice-sur Vingeanne.

Le pont de Saint-Maurice-sur Vingeanne date de 1834.
Une délibération du conseil municipal permet de dater le pont de Saint-Maurice sur Vingeanne de 1830.
La Vingeanne a toujours inspiré les poètes et les écrivains. De sa source à la Saône, où elle se jette, elle a toujours été respectée, par les paysans qui la craignent.
Elle traverse les prairies et villages. Le plus pittoresque d’entre eux est sans doute Saint-Maurice-sur-Vingeanne. Ce village est coupé en deux par la Vingeanne.
Au temps jadis, le passage d’une rive à l’autre se faisait à gué, puis par un pont de bois.
Avec la création de la voie de circulation entre Montigny-sur-Vingeanne et Saint-Maurice-sur-Vingeanne, le conseil municipal de Saint Maurice sur Vingeanne, décide le 17 juillet 1830 de construire un pont de pierre.
Les travaux ont été réalisés en 1834, par M. Brulé, maçon à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, compagnon du Tour de France. Ce disciple de Maitre Jacques a réalisé un véritable chef d’œuvre qui a résisté aux crues de 1910, 1930 et 1965.
Le prix des travaux de construction fut réglé par la commune.
Le 18 juillet 1859, fut décidé par délibération de conseil municipal la construction de perrés, dans la traversée du village, afin que les berges ne se dégradent pas en temps de crue.
185 ans après sa construction, le pont est intact, malgré la force de la rivière. La pierre est de très grande qualité. Cette pierre de taille provient des carrières de Prauthoy (52).

Ouverture de la pêche à la truite en Vingeanne.

Ouverture de la pêche à la truite en Vingeanne.

Samedi, dès 6 h 35, les pêcheurs sont venus taquiner la truite en Vingeanne. 220 kilos de truite Arc En Ciel ont déversés vendredi sur 42 kilomètres de rivière par l’Amicale des pécheurs de la Haute et Moyenne Vingeanne. A 7 heures, une truite a déjà été prise. Les mordus de la pêche à la ligne, ont répondu présent malgré le vent et la bruine.

Le roman de la Vingeanne.

Le roman de la Vingeanne.
Écrire un roman dont l’action est située entre Bèze et Vingeanne, au carrefour des trois provinces, entre Bourgogne, Franche-Comté et Champagne, voilà le challenge. Entre histoire, et récit savant, peut naitre le roman du terroir. Penser et revisiter, le récit d’un territoire, telle la gageure qui incombe à l’auteur contemporain.
Faire intervenir le monde rural, et agricole et de nouveaux acteurs tels que les néo-ruraux, voilà les ingrédients du roman français pour un territoire donné.
Bien peu d’auteurs se sont interrogés sur les relations : Paris-province. Vous avez bien certainement remarqué, le glissement sémantique, nous disons maintenant en région et non plus en province, c’est intéressant. Depuis le désert français, en passant par la diagonale du vide, les géographes, croisent les données et reconnaissent les cartes marquantes du territoire.
La voix au chapitre, c’est la demande de parole de ceux qui habituellement font partie des taiseux. Si cela se trouve c’est plus fort qu’un roman, comme une fresque venue du fond des âges.
Sans plus théoriser, entrons dans le vif du sujet, après avoir retracé l’arrière plan ittéraire et historique du roman du terroir.
Au commencement, il y avait quelque-chose plutôt que rien. Comme un endroit vierge. Une sorte de paradis terrestre, une vallée boisée, où coule une rivière. C’était un breuil. Les premiers arrivés sont des nomades, ils se sédentarisent. Des tumuli attestent de leur présence. Puis viennent les villae. Une fontaine dédiée aux Julii, est mentionnée, peu de choses subsistent. Un peu de céramique, des tuiles romaines dans des champs labourés, des piécettes comme les cailloux du Petit Poucet apparaissent semés çà et là.
Probablement, l’ascendance de la vielle souche, parfois à tort décriée, remonte à cette époque. Les Empires ont succombé, les invasions sont passées inexorables, les religions se sont succédé. Pourtant les traditions demeurent suivant le cours des saisons.
Le paysage s’est maintes fois transformé, le climat a changé au cours des siècles, pourtant le travail de la terre est pérenne.