Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le treizième épisode.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.
Le bâtiment de la gare de Fontaine-Française est toujours visible. Aujourd’hui, l’ancienne gare du tacot n’est plus est le siège du centre routier du conseil général il appartient à un particulier. Ce service devrait déménager dans quelques mois dans de nouveaux locaux situés à l’entrée de Fontaine-Française, à proximité du nouveau centre de secours. Georges, 89 ans, originaire de Fontaine-Française se souvient : « J’ai commencé à prendre le tacot pour aller à Saint-Joseph, à l’âge de 12 ans, je suis revenu pour travailler avec mon père à la boucherie et dans le commerce de bestiaux. Par le tacot, nous emmenions vaches, moutons, veaux et chevaux. Dans un wagon à bestiaux, nous pouvions installer plusieurs bêtes, sept à huit veaux ou trois vaches. Il fallait leur passer sur le dos pour ouvrir et fermer les portes latérales. Pendant la guerre, je me souviens avoir pris le tacot pour aller chez le dentiste, les wagons de voyageurs avaient été remplacés par ceux destinés aux bestiaux. On voyageait debout. L’hiver, lorsqu’il gelait, il y avait de la glace sur les anneaux permettant d’attacher les animaux. »