Centre argile

Centre argile. Atelier de poterie

Alain et Mylène Peyreton se sont installés au château d’Autrey – les-Gray en 2009, ils ont crée Centre Argile, un centre de formation professionnelle de poterie, et Artothem, une association assurant la promotion des arts plastiques et des arts du feu. Ils ont également fondé Artothem Éditions. Chaque jeudi soir de mi juin à  mi aout, des soirées raku sont organisées. Le raku est la cuisson de l’émail de pièces de céramique établie selon une technique japonaise.

Dans le cadre de Centre Argile, et de la formation professionnelle en poterie, Mylène Peyreton accueille 4 par an stagiaires par an. 1280 heures réparties en 9 mois sont proposées aux stagiaires. L’atelier de formation est ouvert de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Les stagiaires peuvent utiliser les locaux 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.  Les stagiaires, peu nombreux bénéficient d’un suivi individuel,  afin de consacrer du temps à chacun.  La production individuelle  de chaque stagiaire est de 300 à 400 pièces à la fin du stage, et ils sont préparés à produire. Ils maitrisent le  maitrisent le processus de production, en men apprenant les bons gestes et en maitrisant la forme. Mylène Peyreton précise : « On modèle la terre et la terre nous modèle. ». Marie Annick habite Berlin, et est venue en stage à Autrey les Gray : » Je n’ai trouvé aucun centre de ce type en Allemagne. Je suis venue vivre dans un gite à Autrey les Gray durant les 9 mois du stage, afin de poursuivre ma formation. Je compte m’installer ensuite comme céramiste à Berlin». Olivia parisienne, habite Leffond, près de Champlitte, depuis 2 ans et suit la formation à Centre Argile, Olivia souhaite installer son atelier à Leffond. Olivia précise : « J’avais envie de toucher à la sculpture, le programme de Centre Argile est intéressant, le groupe est restreint. La poterie, c’est l’occasion de toucher la terre, de modeler, donner une forme, s’exprimer avec un matériau souple, de ressentir un objet venant de soi, d’être créatif spontanément par le geste. Il y a beaucoup de gestes à apprendre.  C’est un travail permettant d’être autonome.  On travaille d’abord seule, puis on échange avec les gens lorsque le produit est fini. Céramiste est un métier  où on est à la fois en contact avec soi, et avec les autres. Le potier est un peu comme un écrivain, on essaie de trouver des formes avant de  passer à la création.  On apprend beaucoup de choses sur soi en produisant, c’est une ouverture sur la créativité, une ouverture sur la vie» Une partie de la formation peut être prise en charge par les caisses de formation continue et professionnelles. L’obtention d’une bourse est possible pour les demandeurs d’emploi. Le Pole Emploi initie les dossiers après admission au centre. Des cours de dessins sont dispensés en lien avec la formation par Patrick Maillard.

L’atelier de poterie et de céramique est ouvert aux enfants chaque mercredi Le matin est réservé aux enfants de 4 à 6 ans de 10 heures à 12 heures et l’après midi est ouvert aux enfants de plus de 7 ans de 14 à 17 heures.

Poterie céramique

Le château

Autrey les Gray

03 84 32 39 10

Contact@ centre-argile.com

www. Centre-argile.com

Danse contemporaine et africaine avec Ousseni Sako

Pour la 3ème année consécutive au collège de Fontaine Française un stage d’initiation à la danse contemporaine et africaine  a été organisé dans le cadre d’un partenariat entre les collèges Henry Berger de Fontaine Française, Arthur Rimbaud de Mirebeau sur Bèze et Art BFC. Cette année ce stage se déroule sur quinze jours, après Valérie Lamielle, Florent Ottello, Ousseni Sako, intervient pour la seconde fois en direction des collégiens. Ousseni Sako précise : « Pour moi, cela m’a toujours plu, et touché d’échanger mon expérience avec des élèves. Il s’agit d’une éducation et d’une sensibilisation à la danse, de faire vivre la danse. La danse c’est un métier. J’aime faire parler la danse. La danse, c’est une expression corporelle, les élèves apprennent à bouger sur un plateau en alliant théâtre, musique et danse. J’étais  venu à Fontaine Française dans le cadre des Samedi Art Rien Faire. Nadine Wargnier et Bruno Girard ont mis en place cette structure en partenariat avec les établissements de Fontaine Française et Mirebeau, afin de continuer un échange  amorcé en septembre 2010, et de poursuivre un travail avec les élèves. J’ai travaillé avec des enfants sourds-muets au Burkina Faso et à Cahors. Mon but est de transmettre un savoir et une passion. La danse permet de vibrer sur un autre rythme, par l’expression d’une gestuelle. Il s’agit de transformer les émotions en danse, de les mettre en forme. L’aboutissement est la présentation d’un travail avec des enchainements chorégraphiques. Je pratique l’improvisation à partir d’incitations, les élèves font des propositions de mouvement, évoluent sur le plateau, se responsabilisent. Je pratique un guidage individuel en restant attentif aux propositions de chacun. La danse est un partage. On marie des gestes venus de certaines danses sur un autre rythme. Les élèves bougent ensemble de manière coordonnée. Il y un réel échange. »

La danse contemporaine est sans doute l’art dont les élèves des collèges ruraux sont le plus éloigné. La démarche des établissements de Fontaine Française et de Mirebeau en partenariat avec Art BFC est de proposer une ouverture culturelle aux élèves et de faire entrer les arts vivants au collège afin de préparer les spectateurs de demain et peut être de susciter des vocations en suivant l’exemple donné par Ousseni Sako. Cette initiative prendra une nouvelle ampleur à l’avenir selon les organisateurs.

 

L’association Assafrique

L’Association Assafrique est une association de Sacquenay, crée à l’initiative de Bernard Hechter. Le but de cette association est le soutien scolaire et le parrainage d’enfants du village se Samoussi au Burkina Faso. Samoussi est un village de 150 habitants, sans eau courante et sans électricité situé à 60kms de la capitale, Ouagadougou. L’école de Samoussi bénéficie d’un coin lecture pourvu de près de 200 livres et depuis cet hiver, d’une télévision et d’un lecteur de dvd, alimentés par des panneaux solaires, grâce à l’action de l’association Assafrique. L’éclairage de l’école est assuré également par ces panneaux. L’association Assafrique se rend 2 fois par an au Burkina une fois au début de l’année, généralement en janvier –février, et une fois en septembre pour la rentrée scolaire. L’association a pour projet la réalisation d’un moulin à mil, les bénéfices réalisés par ce moulin permettront la pérennisation des revenus de l’école. Les habitants du village se chargent de a construction du moulin, l’association récolte des fonds afin d’acheter le matériel nécessaire à la construction du moulin. Les recettes engendrées par le moulin permettront de payer les fournitures scolaires nécessaires. Actuellement l’association pourvoit pour la moitié de la somme nécessaire aux parents pour payer ces fournitures. Certains enfants de 8 ans effectuent chaque jour, 7 km allé et retour afin de se rendre à l’école de Samoussi. Le but étant de soulager les familles de manière durable et de préparer l’avenir. L’association recherche des parrains et marraines. L’association compte actuellement 13 parrains originaires de toute la France et même de Belgique. L’association sera présente le 8 mai à la foire aux fleurs de Sacquenay.
Contact :
03. 80. 75. 98. 07
http://assafrique.niloo.fr/

L’émigration chanitoise et bourguignonne au Mexique

L’émigration chanitoise et bourguignonne au Mexique a eu lieu de 1831 à 1861. Cette émigration est née de la volonté d’un homme, Stéphane Guenot, ancien  officier de l’armée napoléonienne, originaire d’Autrey les Gray. Cet homme a acheté des terres au Mexique en 1832, dans l’État de Vera Cruz et a fondé la compagnie Franco-Mexicaine avec des capitaux dijonnais et chanitois. Stéphane Guenot était fouriériste et Saint simonien, rêvant d’installé un phalanstère au Mexique. Les émigrants sont partis de Champlitte car 7 années de gel consécutives  avaient condamné le vignoble de Champlitte et de sa région. L’histoire de ces colons venus de Champlitte, Mornay et Saint Maurice sur Vingeanne rejoint l’histoire du Mexique et l’épouse les relations franco-mexicaines.

Albert Demard fondateur du musée de Champlitte a retrouvé 2 listes de départ de départ de1833 et 1835 aux archives municipales de Champlitte. Entre 1831 et 1861, 600 émigrants originaires  de Champlitte et de la Vingeanne sont partis au Mexique. En 1969, Jean Christophe Demard  titulaire d’un doctorat d’histoire soutenu à l’université de Franche Comté s’est rendu au Mexique et a effectué des recherches. Il  a rencontré les descendants des colons. Par la suite, des contacts ont été noués avec l’université de Vera Cruz.  L’association Haute Saône-Mexique  est née à la suite de ces échanges et fête son 25 ème anniversaire cette année.

Jean-Christophe Demard  est l’auteur de Jicaltepec (chronique d’un village français au Mexique), et d’Une colonie française au Mexique 1833-1926 (chronique d’une colonie française sur le rio Nautla)