En 2021, plusieurs gros projets vont se concrétiser à Fontaine-Française.

À Fontaine-Française, d’importants projets devraient se concrétiser cette année. Gymnase, foyer Sainte-Élisabeth, lotissement, Intermarché, vidéoprotection : beaucoup de choses vont bouger dans la commune.

C’est une année riche qui attend la commune. En effet, d’importants projets vont se concrétiser en 2021 et d’autres vont être lancés également. Au chapitre des constructions, il y aura le début des travaux du gymnase intercommunal. « La commune a donné 3 000 m² de terrain à la communauté de communes pour la réalisation de cet équipement. On va d’ailleurs évoquer les travaux lors du prochain conseil communautaire. Si tout se passe bien, le chantier devrait démarrer en mars-avril. Par ailleurs, les travaux de déviation de voirie sont en train de se terminer », explique le maire Nicolas Urbano.

Le foyer Sainte-Élisabeth refait à neuf

Autre gros projet : la reconstruction du foyer Sainte-Élisabeth par Orvitis. « Nous leur avons donné un hectare de terrain pour cela. Le permis de construire a été déposé et les travaux pourraient commencer au cours du 2e semestre », indique le premier édile. Ce sont donc 3 500 m² de bâtiments qui vont être construits pour reloger les pensionnaires dans un établissement plus adapté qui sera géré par l’Adapei (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales). « C’est un gros travail de mutualisation qu’on a entrepris avec l’Adapei, qui gère également le foyer logements Gabriel-Couturier. De plus, Orvitis a rénové un bâtiment à proximité avec des appartements pour les personnes à mobilité réduite. L’Adapei y a ainsi loué sept appartements pour des personnes handicapées, ce qui est également pertinent pour la mutualisation des soins », souligne le maire.

Le projet d’Intermarché se précise

Les premières pierres du supermarché Intermarché pourraient être posées au printemps. En effet, le permis de construire a été validé. « On connaît le futur gérant, il s’agit de M. Vautier. Les consultations des entreprises pour le chantier devraient être lancées bientôt », déclare Nicolas Urbano.

Ça va bouger dans l’immobilier

Les travaux au niveau de l’ancienne gendarmerie devraient être terminés fin mars. « Il y a déjà une quinzaine de demandes pour les sept logements qui ont été créés », note Nicolas Urbano. Par ailleurs, les premières constructions du lotissement Champ-Grassot devraient intervenir en mars ou en avril. « Sur les 18 parcelles, 8 ont déjà été réservées. On a aussi trois permis de construire qui sont revenus. Donc les constructions vont bientôt commencer. Cela permettra d’avoir de nouvelles familles et de nouveaux enfants sur la commune », précise l’édile.

Voirie, sécurité et vidéoprotection

Pour améliorer la sécurité des certaines voies de la commune, des cheminements piétons vont être réalisés. L’un au niveau de la route de la Villeneuve et un autre du côté de la RD 27, sur environ 4 km, pour contourner l’étang du Fourneau. De plus, de nouvelles caméras de vidéoprotection devraient être installées aux entrées de la commune. « Cela représente un investissement de 33 000 € pour lequel on espère des aides de l’État. On aura ainsi une quinzaine de caméras dans la commune », indique le maire.

D’autres dossiers sont à l’étude

Plusieurs projets vont faire l’objet d’études cette année pour être potentiellement lancés à moyen et long terme. Une étude de faisabilité pour reconstruire une maison de santé est en cours. « Cela pour soutenir l’activité santé sur le territoire. On travaille dessus avec les professionnels de santé afin d’anticiper l’avenir. En effet, plusieurs médecins pourraient partir en retraite dans huit à dix ans », souligne Nicolas Urbano.

À l’étude également, la rénovation complète des cuisines de la salle polyvalente, mais également la création de rangements et d’une autre entrée dans cette salle, « pour l’adapter aux besoins d’aujourd’hui et avoir des loges si on veut accueillir du théâtre », selon le maire.

Enfin, une étude en partenariat avec le Siceco est en cours pour la construction d’une chaufferie bois qui servirait à plusieurs bâtiments comme le gymnase, le nouveau bâtiment Sainte-Élisabeth, la maison de retraite Gabriel-Couturier, les bâtiments d’Orvitis, le collège, le groupe scolaire et le périscolaire.

Un roman russe 2.

L’opération Pâquerette.

Olga Ivanovna Smirnova avait une mission officielle fabriquer des articles devant servir à la Pravda. Elle était auditrice au Politburo. Elle n’avait pas accès aux documents écrits. Elle pouvait prendre des notes toutefois.

Arrivée la première dans la salle, elle photographiait les documents avec un appareil miniaturisé, fourni par les services français. A chaque fois, la peur d’être surprise faisait monter l’adrénaline.

Pendant que les hiérarques débattaient. Elle enregistrait secrètement les échanges verbaux. Elle devait récupérer les plans d’un appareil goniométrique à infra-rouge, merveille de la technologie soviétique.

Les plans étaient fichés dans un dossier marqué confidentiel défense et frappé de l’étoile rouge. C’était difficile pour la colonel du KGB, décorée de l’ordre du drapeau rouge et ancienne des gardes rouges.

Elle était passée au service de l’ouest, par idéalisme, la France c’était la liberté, l’espoir d’une nouvelle vie. Elle rêvait pour son pays d’une économie de marché.

Cette opération était appelée : Opération Pâquerette, par les service français, c’était une opération de ratissage des informations stratégiques.

à suivre…

Un roman russe.

Olga Ivanovna Smirnova vivait à Moscou, près du grand théatre. Elle a avait une voiture, une Volga noire. Elle avait un service en melchior qu’on ne trouvait pas dans les magasins d’état et un tailleur en cuir mauve indisponible aussi. Elle faisait partie de la Nomenklatura. Elle faisait de l’Agitansia. Son activité avait pour but de développer, de renforcer et d’entretenir dans les masses des convictions politiques (Agitatorvat). Son métier était de fabriquer les outils nécessaires pour élaborer la propagande politique à destination des masses média. Elle avait étudié à l’université d’état Lomossov, elle travaillait à la la Loubianka, à la XXXVIIème section du Komitet Gossoudarstvennoï Bezopasnosti KGB)

On était dans les années 80, en hiver, Moscou semblait gelée. Elle avait un contact à l’état major de l’armée française, au deuxième bureau, il était chargé de rédiger un lexique de vocabulaire militaire et technique russe-français. C’était un descendant de russe blanc, naturellement russophone et excellent cryptographe, le lieutenant de réserve Anatoli Sergeivitch Glouchov.

Elle avait de grands yeux bleus encadrés de cheveux blonds. Elle risquait le Goulag, peut-être pire.

Son recrutement au service de la France, avait eu lieu à Moscou par les services français.
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(à suivre)

Réhabilité, le pôle scolaire permet de tourner une page à Champlitte.

Du nouveau dans l’ex-collège à Champlitte.

C’est un dossier que la nouvelle équipe municipale a pris en main dès son élection, au printemps dernier. La transformation de l’ancien collège, dont la fermeture avait laissé une cicatrice à Champlitte, a été réalisée pour permettre, comme prévu, aux maternelles d’être sur place depuis le 4 janvier.

L’objectif était de réhabiliter, pour le début d’année 2021, l’ex-collège Leroi-Gourhan en pôle scolaire. Le calendrier a été tenu, au prix d’une mobilisation totale, à en croire Patrice Colinet. Sans oublier de mentionner son adjointe Aurélie Sartelet, en charge des affaires scolaires, le maire chanitois loue le travail de Patrick Humbert, son adjoint aux travaux. « Dès le premier jour du mandat, il s’y est collé. Il a été très impliqué dans le projet ».

Celui-ci avait été instruit par la municipalité précédente, tandis que le collège, fermé depuis la rentrée 2017, avait été l’année suivante racheté par la commune. Ardue, pas achevée d’ailleurs avec un dernier étage du bâtiment que les élus locaux entendent bien refaire, la réhabilitation du site pèse et a pesé un montant avoisinant le million d’euros. « Le but est de rentabiliser et d’utiliser au mieux ce bâtiment », acte Patrick Humbert. On semble bien parti pour. Le maire en témoigne : « Le côté multigénérationnel est un gros plus, puisque nous aurons sur place la maternelle, les cours de primaire, le périscolaire mais aussi le club des aînés et l’activité culturelle et sportive ».

Seconde vie pour l’ex-maternelle

Pour loger tout ce beau monde, il a fallu réorganiser. Les cours du primaire redescendent ainsi d’un étage. Celui qu’ils occupaient accueillera la section judo de l’Amicale laïque, le mini-théâtre, la bibliothèque centre documentaire et des salles de danse et gymnastique. En somme, une « joie de vivre », du nom du club des aînés, jadis abrité à l’orangerie du château, lequel sera probablement heureux de débarquer dans une neuve et vaste salle.

Au rez-de-chaussée, la quarantaine d’élèves en maternelle aura, elle aussi, des équipements tout neufs. « On évitera le trajet du midi pour la cantine », évoque Patrice Colinet, au sujet de l’ancienne école maternelle. Quid de son devenir ? « Une connotation enfance et santé. On a un projet de maison d’assistants maternels et les équipes médicales nous ont fait des propositions autour de la médecine d’accompagnement », informe le maire. Quant à l’ex-périscolaire « qui n’était plus fonctionnel », « sa destination n’est pas encore connue », mais des pistes existent.