Chaleur du jour de saint Germain, met à tous le pain dans la main.
S’il pleut à la saint Germain, c’est comme s’il pleuvait du vin.
Au jour de la saint Ignace, moissonne quelque temps qu’il fasse.

Il y a les numismates, les sigillographes, et les philatélistes. Lorsque nous collectionnons  et étudions les timbres, nous apprenons beaucoup de choses sur: l’histoire, la géographie, la peinture, et bien d’autres domaines culturels.

L’aventure de l’aéropostale, je l’ai d’abord découverte par les timbres. L’histoire de l’art peut être appréhendée par le timbre, c’est une manière d’aborder les tableaux, certains sont reproduits sur les timbres. La découverte du monde devient un jeu d’enfants.

Les plus belles collections sont commencées dès l’enfance, et ça c’est intéressant. C’est une occupation saine et abordable.

Les philatélistes sont la plupart du temps des gens calmes et passionnants.

Certains désirent voir démonétiser les timbres en francs.

I

Dans l’intérêt de La Poste et des philatélistes : 76 timbres sur ce colis. Dont beaucoup en Francs, comme le rapportait Ouest France dans un article qui s’extasiait sur cet affranchissement peu commun. Dans le carré entreprises du bureau de poste où je suis allé tout à l’heure, un chariot avec une dizaine de colis affranchi chacun de plusieurs dizaines de timbres était apporté pour l’expédition. Les timbres les plus anciens dataient de 1963. Envoi d’un philatéliste à destination de collectionneurs ? Non.Ces timbres ont été achetés par une entreprise, en grandes quantités, à 10 % de leur valeur faciale pour affranchir les colis. Car les timbres en francs sont toujours admis à l’affranchissement pour leur contrevaleur en euros aux taux de 1€ pour 6,55957 Francs.Ce système est évidemment générateur de pertes pour la poste. En effet, elle n’a pas pu encaisser, par exemple, pour un colis de moins de 2 kilos, les 8,95€ nécessités par l’affranchissement. L’entreprise expéditrice a réalisé, elle, une opération très rentable. En effet, en achetant ces timbres à 10% de leur valeur faciale l’affranchissement lui aura coûté moins de 0,90€. Les timbres des années soixante et soixante dix ont été tirés à plusieurs millions d’exemplaires. Beaucoup restent disponibles pour ce type de transaction qui, en se généralisant, peut contribuer au creusement du déficit de la branche courrier de la Poste. D’autre part, la complexité des affranchissements mixtes francs euros entraîne des lenteurs et des erreurs de vérification, généralement au détriment de la Poste Ce système est générateur de désaffection pour les timbres français. Pour les philatélistes, la généralisation de ce type de transactions peut tirer vers le bas pour longtemps la valeur des timbres français et accélérer la désaffection pour les timbres français contemporains. Une désaffection due en grande partie à la politique d’émission abusive de La Poste depuis une dizaine d’années. Les philatélistes ont donc un véritable intérêt, tout autant que La Poste, à la démonétisation des timbres en Francs. Une opération de restauration de la valeur et du prestige des timbres français en francs est nécessaire pour faire accepter cette démonétisation.

• Durant une période limitée, une opération de rachat des timbres en Francs pourrait être menée.
• À un prix, compris par exemple entre 10% et 20% de la valeur faciale des timbres en francs, suivant qu’ils sont présentés à l’unité ou en feuilles entières, pour tenir compte des frais de manipulation) au taux de 1F pour 10% à 20% de 0,15€ en contrepartie de timbres en euros
• Pour assécher le stock et enrayer l’effondrement du cours de ces timbres. Un collectionneur qui présenterait une feuille de 100 timbres à 1 Franc recevrait pour 3€ de timbres actuels.

Pour des raisons, dont beaucoup ne sont pas bonnes, la démonétisation avait été exclue lors du passage du franc à l’euro en 2002. Il est temps de la réaliser pour que les beaux timbres finement gravés par des artistes talentueux voient leur valeur à nouveau reconnue par un juste prix.Qu’en pensent la FFAP – Fédération Française des Associations Philatéliques et La Poste ?Voici une liste des timbres français démonétisés publiée par le Cercle Philatélique et Cartophile d’Argenteuil. Faut il y ajouter les timbres surchargés dits « de la Libération » ? Peut-être, mais en réalité ces timbres n’ont pour leur écrasante majorité jamais eu pouvoir d’affranchissement. 146 Semeuse camée 10+5c rouge 01/10/1918147 Semeuse camée 10+5c rouge 01/10/1918148 Orphelins – Veuve au cimetière 31/10/1922149 Orphelins – Deux orphelins 31/10/1922150 Orphelins – Femme au labour 31/10/1922151 Orphelins – Femme au labour 31/10/1922152 Orphelins – Tranchées 31/10/1922153 Orphelins – Lion de Belfort 31/10/1922154 Orphelins – La Marseillaise 31/10/1922155 Orphelins – La Marseillaise 31/10/1922156 Croix rouge – Infirmière 01/04/1921183 JO 1924 – Athlète prêtant serment 01/12/1924184 JO 1924 – Femme tenant une victoire 03/12/1924185 JO 1924 – Milon de Crotone 31/12/1924186 JO 1924 – Athlète prêtant serment 31/12/1924209 Ronsard 31/12/1925210 Arts déco – La Lumière 31/12/1925211 Arts déco – Poterie 31/12/1925212 Arts déco – Potier 31/12/1925213 Arts déco – Architecture 31/12/1925214 Arts déco – Potier 31/12/1925215 Arts déco – La Lumière 31/12/1925246 CA 1927 – Semeuse camée 40c + 10c 31/10/1936247 CA 1927 – Semeuse lignée 50c + 25c 31/10/1936248 CA 1927 – Pasteur 1,50f + 50c 31/10/1936249 CA 1928 – Semeuse camée 40c + 10c 31/10/1936250 CA 1928 – Semeuse lignée 50c + 25c 31/10/1936251 CA 1928 – Pasteur 1,50f + 50c 31/10/1936252 CA 1928 – Le travail 01/06/1933253 CA 1929 – Semeuse camée 40c + 10c 31/10/1936254 CA 1929 – Semeuse lignée 50c + 25c 31/10/1936255 CA 1929 – Pasteur 1,50f + 50c 31/10/1936256 CA 1930 – Sourire de Reims 16/05/1935266 CA 1930 – Semeuse camée 40c + 10c 31/10/1936267 CA 1930 – Semeuse lignée 50c + 25c 31/10/1936268 CA 1930 – Semeuse camée 1f50 + 50c 31/10/1936269 CA 1931 – Provinces françaises 31/03/1936275 CA 1931 – Semeuse camée 40c + 10c 31/10/1936276 CA 1931 – Semeuse lignée 50c + 25c 31/10/1936277 CA 1931 – Semeuse camée 1,50f + 50c 31/10/1936470 Pétain (40c) 01/11/1944471 Pétain (80c) 01/11/1944472 Pétain (1f) 01/11/1944473 Pétain (2,50f) 01/11/1944494 Pétain (1,10 + 10) 01/11/1944505 Pétain (20c) 01/11/1944506 Pétain (30c) 01/11/1944507 Pétain (40c) 01/11/1944508 Pétain (50c) 01/11/1944509 Pétain (60c) 01/11/1944510 Pétain (70c) 01/11/1944511 Pétain (70c) 01/11/1944512 Pétain (80c) 01/11/1944513 Pétain (80c) 01/11/1944514 Pétain (1f) 01/11/1944515 Pétain (1,20f) 01/11/1944516 Pétain (1,50f) 01/11/1944517 Pétain (1,50f) 01/11/1944518 Pétain (2f) 01/11/1944519 Pétain (2,40f) 01/11/1944520 Pétain (2,50f) 01/11/1944521 Pétain (3f) 01/11/1944521A Pétain (4f) 01/11/1944521B Pétain (4,50f) 01/11/1944522 Pétain (4f) 01/11/1944523 Pétain (4,50f) 01/11/1944524 Pétain (5f) 01/11/1944525 Pétain (50f) 01/11/1944552 Pétain Secours National 01/11/1944565 Légion Tricolore 01/11/1944566 Légion Tricolore 01/11/1944566a Diptyque Légion tricolore 01/11/1944568 Pétain 2+12f (francisque) 01/11/1944569 Pétain 1+10f (francisque) 01/11/1944570 Pétain 1+10f (francisque) 01/11/1944571 Pétain 2+12f (francisque) 01/11/1944571A Bande francisque 01/11/1944576 Pétain (TFP) 01/11/1944577 Travail 01/11/1944578 Famille 01/11/1944579 Patrie 01/11/1944580 Pétain (TFP) 01/11/1944580A Bande travail-famille-patrie 01/11/1944584 Villes bombardées 01/11/1944585 Famille du prisonnier 01/11/1944586 Famille du prisonnier 01/11/1944606 Pétain 88° anniversaire 01/11/1944607 Corporation Paysanne 01/11/1944608 Charte du Travail 01/11/1944719A Marianne de Gandon 5f vendu 4,50f 01/04/1947

À la sainte Juliette, l’été est en fête.
À la saint Abdon, mûrs sont les melons.

Elvire Guenin est née à Stiring-Wendel, près de Forbach, en Moselle, en 1913, à 18 ans, elle devient employée à la mairie de Vesoul (70), parlant couramment allemand, elle devient interprète. Elle cacha des documents aux autorités d’occupation, fabriqua de fausses identités aux prisonniers alliés évadés, se chargea de porter des plis aux résistants. Arrêtée sur dénonciation en 1942, elle fut emprisonnée à Frenes,  Ravensbrück et Mauthausen. Ces camps lui ont laissé une image d’horreur, elle a toujours été discrète sur ses conditions terribles de détention et les souffrances qu’elle a endurées. Un jour, elle a parlé de ses conditions de déportées à Ravensbrück c’était insoutenable. Libérée en 1945, dans un état qui nécessita de grands soins, elle parvint à Dijon (21), où sa famille s’était repliée. Elle se maria à Dijon avant de s’établir à Saint-Maurice-sur-Vingeanne. Elle devient veuve, et se maria avec  Pierre Guenin en 1957.

Dès son arrivée à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, elle se consacra à tous ceux qui l’entouraient, les ainés, les anciens combattants, et les personnes souffrantes. Elle s’est investie dans la vie associative. Elue conseillère municipale en 1971, elle est élue maire en 1977, elle mena sa mairie avec ardeur et courage et a su se faire aimer. Elle a rendu de nombreux services, en transportant les personnes qui n’avaient pas de voitures, lorsque ces derniers avaient besoin de soins. Elle est décédée en septembre 1980, son époux est décédé quelques heures après elle. Leurs obsèques ont eu lieu le même jour. J’ai servi cette messe, j’étais enfant de chœur. Le préfet de région, Yves Burgalat, père de Bertrand Burgalat, Suzy Berger (cette dernière représentait le docteur Berger député de Côte d’Or), Robert Poujade (député, président des maires de Côte d’Or), François Launoy  étaient présents, ainsi que de nombreuses personnalités, les représentants des associations d’anciens combattants, et de la Légion d’honneur, les parents, et les amis. Le cercueil d’Elvire Guenin était drapé du drapeau de la Légion d’honneur. Elle était, officier de la Légion d’Honneur, commandeur de l’ordre de la Résistance Franco-Belge, médaillée de la Résistance Polonaise, présidente de l’association des Anciens Combattants du secteur, administratrice de la section départementale des déportés, présidente du club Amitié et Rencontre, administratrice de l’association sociale et culturelle notamment.

Elle a laissé l’image d’une personne dont le dévouement était sans limite.

Mauvais temps le jour de sainte Marthe, n’est rien, car il faut qu’il parte.
Ne crains pas du mauvais temps de sainte Marthe, vite, il faut qu’il parte.
Souvent quand saint Lazare appelle le froid, il n’en reste pas.

Toffee, le nom m’a fait d’abord pensé aux délicieux caramels offerts à ma mère pour Noel par une ouvrière de la chocolaterie Lanvin de Dijon, rachetée par la Rowntree Mackintosh.

Toffee est le surnom d’une jeune fille qui a voulu changer de condition dans une société hiérarchisée et cloisonnée.

La boucle d’or offerte par amour, car sa part n’est pas à négliger, ressemble également à un toffee. Comme la dernière douceur offerte à un homme sur la fin de sa vie.

Edmée de Xhavée sait nous conter avec dextérité les arcanes des liens familiaux occultés. Lorsque l’on a entamé son ouvrage on ne le lâche plus.

« Se souvenir est facile pour ceux qui ont de la mémoire, mais oublier est difficile pour ceux qui ont du coeur. »

Gabriel Garcia Marquez

La preferida sonne comme La perfidia, cette histoire de femme manipulatrice a été écrite sous différents points de vue. Chaque protagoniste de l’histoire donne son point de vue à différents moments de l’histoire. La détermination de cette femme est féroce, et on sent bien qu’elle est déçue.

Edmée de Xhavée, l’auteure de ces deux nouvelles est verviétoise (Belgique, provinece Liège). Née en 1948, après des intermèdes de vie provençaux, italiens et nord-américains, c’est heureuse comme Ulysse qui fit un long voyage qu’elle est revenue se poser à un jet de pierres du hameau abritant le ru qui donna son nom à sa famille. Mais les petits rus font parfois de grandes rivières au parcours imprévisible.

À la saint Samson, le temps est bon.

La galerie de l’étang ouvre ses portes de manière saisonnière en face du château de Fontaine-Française. « Depuis le 16 juillet la galerie de l’étang a ouvert avec toujours pour objectif de présenter des pièces uniques produites par des céramistes. » : précise Dominique Marguerie, galériste et céramiste à Fontaine-Française.
La plupart de ceux qui exposent ont été ou étaient présents à la première édition du marché des potiers des 11 et 12 juillet dans les anciennes dépendances du château : ainsi le visiteur retrouve l’univers bleu de Brigitte Dhô, seule céramiste extra régionale, puisqu’elle vient du Var (83).
De Côte d’Or, l’amateur d’art retrouve les objets utilitaires de Philippe Rouhier de la poterie d’Evelle près de Baubigny, ainsi que les les boites en raku et en grès émaillé de Florie Minot d’Is-sur-Tille. Gaëlle Buchaudon et Thierry Sivet de Saône-et-Loire exposent également. De la Nièvre, Frédérique Ervas expose ses créations, et venue du Jura, Roselyne Morin a choisi les pièces qu’elle désirait exposé associant le bois qu’elle sculpte à la tronçonneuse et l’argile qu’elle façonne. La galerie de l’étang à Fontaine-Française ouvre du mercredi au dimanche de 10 à 12 heures et de 14 à 18 h 30 jusqu’au 30 aout, puis les week-end de septembre, jusqu’aux journées du patrimoine.
Téléphone : 06.81.50.37.65.

Mercredi, Emmanuel Noël, président de l’association Le chat libre issois, et Jocelyne Belhadj, bénévole de l’association sont intervenus sur le territoire de la commune de Selongey auprès des chats errants, dans le cadre d’une convention avec la municipalité de Selongey. « Les chats sont capturés, stérilisés, identifiés par puce au nom de l’association, puis relâchés sur leur lieu de capture. » : précise Emmanuel Noël. Les chats obtiennent le statut de chats libres selon la loi du 6 janvier 1999. La population des chats errants est ainsi limitée. Les chats sont après cette intervention, placés sous la protection du Chat libre issois, ils sont suivis et soignés par cette association.
Contact : 06.08.03.78.40 ; associationchatlibreissois@gmail.com. Site Internet : https://chat-libre-issois.assoconnect.com

Pour leur fête souvent, les sept dormants redressent le temps.