La trésorerie de Fontaine-Française ferme ce 31 décembre.

Les habitants vont devoir rouler quelques dizaines de kilomètres pour voir un agent des finances publiques. La trésorerie publique de Fontaine-Française va fermer au 31 décembre. Dès le 1er janvier, la population du secteur devra se rendre à Is-sur-Tille, trésorerie la plus proche ou bien utiliser internet. https://c.bienpublic.com/economie/2022/12/29/nouvelle-organisation-pour-les-finances-publiques

Saint Sylvestre dignement fêté.

Fêtons la saint Sylvestre.

Au son de l’orchestre.

Pour une année terrestre.

Et, la fin d’un trimestre.

Chantons donc et dansons.

Ce soir, sur la bande-son.

Sur notre trente et un

C’est alors plus malin.

Lançons des cotillons.

Sur des vers de Mirlitons.

Nous sommes donc ok.

Pour un beau karaoké.

Arrive le nouvel an 2023

Dès lors bonne année 2023

Le Dijonnais par Gaston-Gérard.

« Pour définir et dégager le caractère du Dijonnais, il faut se souvenir que la Bourgogne n’est pas un territoire clos.

La nature ne l’a pas dessinée. Terre de passage elle a reçu et elle a transmis: les races s’y sont rencontrées et s’y sont croisées.

C’est pourquoi, le dijonnais n’est pas doté d’un type particulier. Il ne se distingue que par sa merveilleuse lucidité à découvrir la paille dans l’œil du voisin. Par besoin de nature, il censure, critique, dénigre, blâme , rabaisse et démolit. Nous en avons les plus illustres exemples par nos compatriotes, saint Bernard à Abélard, Piron, à Voltaire et Lacordaire à Lammenais. »

Selon Gaston-Gérard rapportant les propos de La Monnoye, lui-même a beaucoup été blâmé, il a été reconnu, lorsque l’Académie, l’a elle-même encensé. Alors plus personne n’a songé à le critiqué.

La critique est facile, l’art est difficile. Je ne partage pas toute les conclusions de Gaston-Gérard. Le Dijonnais se caractérise par sa bonhommie.

Gaston-Gérard rapporte cette devise :

« L’épée au côté.

La barbe au menton.

Saute Bourguignon. »

L’auteur fait le portrait du « Vieux Dijonnais. » : « Rien ne l’éblouit, rien ne l’arrête. Il regarde, souriant passe le roi Charles VI venu visiter son beau cousin Philippe le Hardi, duc d’Occident, par la grâce de Dieu. Il fait très froid et le roi n’a pas de manchon, accessoire obligé à l’époque. Et le »Vieux dijonnais » déclare : « Le roi n’a pas besoin de manchon, il a toujours ses mains dans nos poches ! »  »

Cela me rappelle cette dame faisant étalage de sa particule. Il ne fallait pas l’oublier. Le « Vieux Dijonnais », scribe de l’époque lui répondit : « Je préfère votre partie face ! »

Le miroir du coin et du temps de Gaston-Gérard.

Parmi mes cadeaux de Noël, j’ai reçu : « le miroir du coin et du temps » de Gaston-Gérard, ancien maire de Dijon, et avocat célèbre. Il est connu pour avoir fondé la foire gastronomique de Dijon notamment. Il a également laissé son nom au célèbre stade dijonnais.

« Le miroir du coin et du temps », est un jeu de mot avec le lieu-dit bien connu des dijonnais, le Coin du miroir. Ce sont les mémoires d’un dijonnais de premier plan, bien dans son époque.

Ces souvenirs et confidences sont la suite de : »Dijon ma bonne ville ». C’est écrit avec beaucoup de bonhommie, comme une belle plaidoirie.

Cela se lit comme un roman.