Un cabinet médical ouvre ses portes à Autrey-lès-Gray en Haute-Saône.

Avec le soutien de la Communauté de Communes du Val de Gray, la municipalité d’Autrey-lès-Gray est parvenue à boucler son projet de cabinet médical.

Bâti dans l’ancienne école maternelle, la structure accueille aujourd’hui huit praticiens d’horizons variés autour du docteur Somanaden Somoo, présent depuis deux ans.
Les élus de la communauté du Mirebellois et Fontenois sont venus nombreux, samedi, à cette inauguration, car les patients issus de la vallée de la Vingeanne fréquentent en nombre cette nouvelle structure médicale qui rayonne dans un territoire situé entre Arc-lès-Gray (Haute-Saône), Champlitte (Haute-Saône) et Fontaine-Française.
« Les travaux portés par la Communauté de Communes du Val de Gray (CCVG), ont été réalisés par les services communautaires pour moins de 75 000 € HT avec 45 % de participation au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR). » précise Alain Blinette président de la CCVG.
« Une infirmière libérale s’est installée puis cela a été le tour d’un médecin généraliste à son compte, cela a déclenché une dynamique pour fonder ce cabinet médical. » a rappelé Jérôme Saccomani maire d’Autrey-lès-Gray  » Actuellement, il y a huit praticiens le docteur Somanaden Somoo, médecin généraliste, Lydie Homann et Julie Denoix, infirmières libérales, Maël Guenin et Aline Vauchez ostéopathes, Céline Guinet hydrobalnéologue, Mireille Bourgoin sophrologue, Margaux Courvoisier psychologue clinique de l’enfant et de l’adulte. »
Somanaden Somoo conclu : « J’ai été bien accueilli et accepté par les attuariennes, les attuariens et les habitants de la vallée de la Vingeanne. J’habite Besançon (Doubs), je viens tous les jours de cette ville afin de travailler au cœur de ce territoire rural, je suis ravi de travailler en équipe à Autrey-lès-Gray. »
D’autres installations sont attendues, comme celle d’une pédicure podologue, dont l’installation manque cruellement dans le secteur.

La vie de château de la forteresse à la résidence de plaisance (2011).

Une exposition sur le thème du château où il était question de Champlitte, mais aussi d’autres bâtiments comtois majeurs permettant d’éclairer l’architecture du site chanitois. Le parcours muséographique, organisé selon une trame chronologique, présentait d’abord les résultats des derniers sondages archéologiques réalisés au château de Champlitte par l’INRAP. Si l’histoire du site n’est pas entièrement élucidée, ces sondages apportent un indéniable éclaircissement sur la nature du château médiéval. Étaient ensuite évoqués l’architecture Renaissance du bâtiment (façade du château) puis les aménagements dans le style classique réalisés par les architectes Colombot puis Bertrand au XVIIIème siècle. L’exposition présentait ainsi des documents iconographiques liés à l’architecture (gravures, cartes et plan, dessin d’architecte) mais aussi un ensemble d’objets relatifs au mode de vie des périodes historiques abordées : pavements de château, pièces d’armure, documents iconographiques concernant les principales familles ayant séjourné à Champlitte.

J’ai la chance d’avoir gagné le catalogue de l’exposition. Heureux hasard, j’adore ! Un plus dans cet ouvrage, la généalogie de la famille de Vergy, seigneurs de Champlitte, ainsi que les armoiries ! 😉

Ils veulent écrire.

L’atelier d’écriture, branche du Foyer Rural de Saint-Maurice-sur-Vingeanne a repris avec un nouvel animateur. À présent, trois habitants du village se réunissent le mercredi soir de 18 heures à 19 h 30 au-dessus de la salle des fêtes afin de se retrouver pour écrire.

Cet atelier existait auparavant, il a été repris depuis deux ans et demi par Bernard Kerdraon, retraité depuis 6 ans, habitant du village. Pour animer ces ateliers, il s’est inspiré de deux grandes écrivaines. « Les ateliers d’écriture sont nés de la contestation. Louise Michel, déportée en Nouvelle-Calédonie après la Commune, aurait animé les premiers auprès des femmes. Élisabeth Bing nous inspire également. C’est en 1969 qu’Élisabeth Bing, engagée comme enseignante de Français auprès d’enfants en difficulté, invente les ateliers tels que nous les connaissons. Comme ces grandes dames de l’écriture nous l’ont montré, nous exerçons notre liberté face à une page blanche, dans un temps imparti. » précise Bernard Kerdraon  » Les thèmes sont libres, nous jouons avec les mots, c’est ludique. Nous abordons les thèmes avec humour. Lors de ces ateliers chacun va à la rencontre de son écriture et devient son propre lecteur. »
De son côté Joseph Maraval, retraité, habitant de la commune ajoute : »Nous écrivons sans contrainte, sans jugement, dans une liberté totale d’expression. Notre aimerions attirer du monde à cet atelier afin d’améliorer notre façon d’écrire. Nous pourrions ainsi avoir d’autres points de vue et découvrir d’autres sensibilités. « 
Pierre Curé, habitant lui aussi la commune conclu : « La séance dure une heure et quinze minutes. L’atelier d’écriture est un moment que j’attends avec impatience. Nous passons un bon moment et nous oublions nos soucis. »
Bernard Kerdraon conclu ainsi « L’atelier d’écriture un domaine d’appropriation de sa liberté, nous sommes libres d’écrire avec nos propres mots, avec spontanéité. Plus qu’un hobby, un passe-temps ou un loisir, c’est une nécessité. »

Contact : 03.80.95.71.09 ou 06.48.21.20.81.

Petitgnot.

Le petitgnot, c’est l’enfant en patois bourguignon. Le p’tiot. Un gnot, c’est ’œuf qui est un leurre placé dans le nid des poules, ou des canards afin de les inciter à pondre.

Le petitgnot est une petite charogne. Charogne n’est pas péjoratif, c’est presque un compliment. Charogne signifie non pas punais, c’est à rapprocher de malin.

Petignot est également un nom de famille ! 😉