Un tramway nommé “Tacot” (12/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le douzième volet.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

La commune de Fontenelle, pourtant proche de Fontaine-Française et de Licey sur Vingeanne, comptait une gare située sur la ligne du tramway. Celle-ci était située à 450 m du village, sur la route de Fontaine, en face du cimetière communal, devant ­lequel figure une stèle en hommage aux aviateurs américains décédés lors d’un crash aérien en survolant la commune le 12 mai 1945.

Pendant la dernière guerre, la ligne était uniquement dotée de wagons de marchandises, empruntés par les passagers. Après la Seconde Guerre mondiale, lorsque la ligne a été rouverte, certains habitants se souviennent d’avoir emprunté le tacot, afin de se rendre à Fontenelle, juste pour le plaisir de prendre le tacot.

Rapidement, il n’y eut plus de billet pour Fontenelle au guichet de Fontaine-Française. La ligne a été fermée en 1946, laissant la place la place aux lignes de bus.

De nos jours, seule la pierre du quai de la gare est encore visible.

Dédicaces à Champlitte par Jean-Christophe Demard

DSCN0253Jean-Christophe Demard a dédicacé son dernier livre samedi à Champlitte au tabac Presse « Des délices et des lettres».

Jean-Christophe Demard. Conservateur honoraire des musées départementaux de Haute-Saône est l’auteur de « La Grande Guerre vécue dans un canton de Haute-Saône ».

Dès sa jeunesse, l’auteur Jean-Christophe Demard a été marqué par la guerre de 1914-1918 dans sa propre famille puis un jour il a lu les notes de l’abbé Ephrem Lachassine, curé de Champlitte et le bulletin paroissial paraissant chaque mois donnait des nouvelles des soldats du secteur engagés dans cette guerre de 14. Il a connu lui-même des anciens combattants, il les a écoutés et passé parfois de longues heures avec eux. En 1985, il a recopié sur un cahier les noms inscrits sur les monuments aux morts de l’ancien canton de Champlitte. Ce fut le début d’une recherche qui s’est accélérée en 2013 avec la lecture de lettres mais aussi de carnets de route et de mémoire.

Ce livre exprime d’abord une grande reconnaissance à ceux qui ont donné leur vie pour la France, à ceux qui ont été blessés et parfois handicapés pour toute leur vie, aux prisonniers, mais aussi à toutes leurs familles. Sans oublier le récit exceptionnel de la présence américaine à Champlitte.

Des apprentis pêcheurs

DSCN0243Depuis début juillet l’atelier Pêche, que dirige Louis-Noël Raffetin sous sa propre initiative ( sans aide et sans rapport avec la fédération de pêche ) fonctionne tous les mercredis et samedis matin de 9h à 12h sur le site de Branchebeau à Champlitte, de 8 à 10 participants assistent aux ateliers, Montage de ligne, montage d’hameçon, les appâts, les différents types de pêche, reconnaître les poissons, enfin tout ce qu’un débutant a besoin de connaître avant de se lancer dans l’aventure pêche.

Il n’y a pas besoin de s’inscrire, il suffit de venir avec son matériel et ses appâts et éventuellement une carte de pêche, que les enfants pourront prendre si l’activité plaît à ces jeunes initiés.

Louis Noel Raffetin se trouve sur le site de Branchebeau pour initier ces jeunes apprentis pêcheurs et bien souvent pour réparer les lignes emmêlées, ou les hameçons à changer, et les pantalons ou blousons à décrocher.

Repas solidaire à Argillières

DSCN0272Samedi, la municipalité d’Argillières a organisé un repas népalais, afin de venir en aide à Mohan et Niros Magar. Ces deux Népalais, guides de haute-montagne près de Katmandou au Népal, ont vu leurs maisons détruites par le tremblement de terre d’avril dernier. L’objectif de cette initiative, qui a réuni une centaine de personnes, était de recueillir des fonds afin de leur permettre de reconstruire leurs habitations. Mohan et Niros séjournent actuellement chez un ami à Argillières, en attendant de pouvoir regagner leur pays.

Passions d’antan à Leffond

DSCN0279L’association « Passions d’antan » a reconduit, cette année, une manifestation autour des vieux métiers d’autrefois. L’événement s’est déroulé sur le site de l’ancienne gare, dimanche 2 aout. A cette occasion, le public a pu découvrir une véritable pièce de musée, une saboterie de 1900 entraînée par une chaudière à vapeur et une véritable routière Pécard venue d’Angleterre. Ce tracteur doit son nom au fait qu’il peut se déplacer à faible allure sur les routes. Cette exclusivité a été rendue possible grâce au concours de l’association « Le Chaudron », basée à Neuvy-Grandchamp (71).

Le public a pu également admirer le savoir-faire d’un tailleur de pierre, d’une rempailleuse de chaises, d’une vannière, d’une tapissière spécialisée dans la rénovation de fauteuils anciens, d’une potière, d’un tourneur sur bois, d’une créatrice de compositions florales, d’un forgeron coutelier, d’un bourrelier sellier, d’un tondeur de moutons, d’un gardien d’oies et de fileurs de laine.

Un parc animalier avec une basse-cour étonnante a été également au rendez-vous, qui a permis de côtoyer année, lamas, alpagas, et autres animaux exceptionnels qui ont réservé bien des surprises.

De son côté, le petit musée agricole et le parc de matériels relatant le labeur et la vie d’autrefois, avec notamment la pompe à bras « Jolyot à Vesoul » datant de 1845 et qui équipait autrefois les pompiers de Leffond, a permis à chacun de remonter le temps.

Les horloges d’édifices et le carillon ambulant, équipé de cloches fondues sur le site même de la fête en août 2012, ont rythmé ce même temps par sa mélodie, « Santa Maria ora pronobis », empruntée au carillon de l’église du village.

La bonne odeur de la cuisson du pain au feu de bois a ajouté encore au dépaysement.

Des costumes du Carnaval de Venise au château

DSCN0211Des costumes du Carnaval de Venise au château

Du 1er au 31 août, dans un cadre enchanteur, le château de Fontaine-Française accueille une superbe exposition de costumes du Carnaval de Venise.
Cette exposition est organisée par l’Atelier des Boiseries. Devant le succès remporté lors de cette première présentation, il s’imposait à l’Atelier des Boiseries, de pouvoir la mettre en valeur dans un cadre prestigieux.
Ces costumes ont été imaginés et conçus par la créatrice Michèle Rapin de Montigny Mornay Villeneuve. Ils ont tous été portés et pour certains, plébiscités lors des carnavals de Venise de 2007 à 2014. Le premier costume a été créé en 2007 puis les autres ont suivi, petit à petit, au rythme d’environ un costume par an.
Les sources d’inspirations pour les créations de ces costumes sont venues au fil des rencontres, de visites d’expositions sur des thèmes variés ou de vêtements de couturiers célèbres.
On peut y voir des dentelles, des galons, des velours et des satins rehaussés de broderies dorées, ou de broderies au ruban, de perles et sequins, des chapeaux somptueux et des accessoires, qui semblent sortis tout droit d’un conte de fée.
Décors d’époque et costumes assortis, tout est réuni pour faire passer aux visiteurs de merveilleux instants dans un monde où le rêve et l’authenticité se mêlent étroitement. Les costumes vénitiens se marient particulièrement bien avec la décoration de l’intérieur du château.
Les propriétaires du château de Fontaine Française et l’Atelier des Boiseries invitent le public à venir découvrir deux mondes qui bien que différents, s’adaptent sans complexe l’un à l’autre.
Infos : Atelier des Boiseries téléphone : 03.80.75.81.94
Tarifs de la visite au château de Fontaine-Française : 6 €, 4 € pour les groupes, gratuit pour les moins de 12 ans. Enfant de moins de 12 à 18 ans : 4 €. Ouverture, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. Contact : 03.80.75.80.40

Un tramway nommé “Tacot” (11/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le onzième volet
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

Licey sur Vingeanne comptait une gare présente autrefois sous forme d’un bâtiment de bois aujourd’hui disparu. Celle-ci était située en dehors du village, en contrebas de la côte de Dampierre. De nos jours, des maisons ont été construites en lieu et place de la station.

Licey-sur-Vingeanne était célèbre pour son haut-fourneau. En 1880, Félix Nicolardot achète l’ancienne forge et monte un battoir fixe utilisant la force motrice de l’eau où les paysans venaient battre les gerbes en été. L’hiver, ont y sciait le bois pour les habitants du village et des environs. La scierie a fonctionné jusqu’en 2003. La commune était remarquablement desservie par le tacot et le canal de la Marne à la Saône, appelé maintenant canal Entre Champagne et Bourgogne. Les échanges commerciaux étaient facilités et, à une période ou peu de personnes possédaient une automobile, le tramway permettait d’accéder rapidement à Dijon ou à Champlitte.

La Vingeanne en question

DSCN0021 Le niveau du cours d’eau est bas : http://www.bienpublic.com/edition-tille-vingeanne/2015/08/04/montigny-mornay-villeneuve-la-vingeanne-bientot-en-crise
A l’heure où s’interroge sur la sécheresse et le bas niveau de la Vingeanne, peu modifié par les dernières pluies Jean-Philippe Maitre est président de l’Amicale des pêcheurs de haute et moyenne Vingeanne (APHMV) Bruno Barloy garde-pêche particulier répondent à nos questions.
Quel est l’impact de la sécheresse sur le cours d’eau ?
Le niveau d’eau de la Vingeanne baisse. Ce cours d’eau est asséché en amont, en Haute-Marne. La préservation de débits minimum pour les débits réservés des biefs assèche le bras de décharge. A Saint Maurice sur Vingeanne, le lit naturel s’assèche car le bief voit son débit maintenu. Il n’y a plus assez de courant dans la rivière, les herbes poussent.
Quel est l’impact de manque d’eau sur les poissons ?
Il n’y a pas de mortalité actuellement. Les poissons se réfugient dans les gros trous d’eau de la Vingeanne. La truite fario est en difficulté, car la température de l’eau augmente et le taux d’oxygène diminue. Les pécheurs viennent taquiner le gougeon le matin, car cela mord une demi-heure à une heure.
Quel est l’impact sur la société de pêche ?
On vend moins de cartes, il y a moins de pêcheurs car le poisson ne mord pas.
Sur le canal entre Champagne et Bourgogne la situation est-elle meilleure ?
Il y a de l’herbe et des plaques de mousse dans le canal Entre Champagne et Bourgogne et de la fermentation de vase à cause de la chaleur. De plus il y a moins de navigation sur le canal, l’eau est moins brassée, les péniches laissaient un chenal propre, il y a moins de péniches sur le canal. Les pêcheurs viennent moins pêcher au canal.
Il y a de l’eau ponctionnée sur la Vingeanne et sur son réservoir, le lac de Villegusien pour alimenter le canal, cela influence le débit de la Vingeanne qui est faible actuellement. On peut s’interroger sur l’intérêt d’une telle ponction alors que la circulation sur le canal est fable.
Comment voyez-vous l’avenir de la Vingeanne ?
On risque de voir se reproduire cette situation à cause des changements climatiques. La situation est inquiétante mais pas catastrophique. Par chance, il y a un seul irriguant dans notre secteur, on ne peut trop se plaindre. Cependant il manque 50 centimètre d’eau dans la Vingeanne pour qu’elle soit à son niveau habituel en été.
INFO; Si les pêcheurs constatent de la mortalité de poissons, ils peuvent prévenir la société de pêche au 06.83.48.18.88 ou à la fédération de pêche au 03.80.57.11.15